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L'anglais en s'amusant

9 février 2009

Ca arrive

Excusemeteacher_1

Excusemeteacher_2

Excusemeteacher_3

Cliquer sur les images pour les afficher à leur taille normale.

Source : http://excusemeteacher.canalblog.com/

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8 février 2009

Les Flash cards

1- Dessiner ou imprimer les flashcards à partir d'un site d'images libres de droits (par exemple, à partir du site du CRDP de Bourgogne : http://crdp.ac-dijon.fr/clic_images).

2- Les coller sur un support cartonné de type bristol et éventuellement plastifier chacune des cartes pour une durée de vie plus longue. Le format A5 (148x210mm) semble bien adapté à leur utilisation car suffisamment grand pour être vu du fond de la classe. Certaines méthodes proposent également des packs de flashcards tout prêts.

3- Veiller à ce que les images soient monosémiques : adéquation entre image et mot. L'image ne doit signifier qu'une seule chose, le plus clairement possible (par exemple, ne pas dessiner un soleil jaune pour représenter la couleur jaune car il peut y avoir confusion).

4- Selon la complexité du lexique à faire acquérir et selon le niveau des élèves, proposer 5 à 10 flashcards à la fois et suivre le protocole suivant (les consignes sont toujours données de préférence en langue-cible):
Consigne 1: "Regardez, écoutez" (L'enseignant, face aux élèves, fait défiler les cartes, en les nommant).
Consigne 2: "Regardez, écoutez et répétez dans votre tête." (L'enseignant fait à nouveau défiler les cartes en les nommant).
Consigne 3: "Regardez, écoutez et répétez à voix haute après moi." (faire défiler plusieurs fois la totalité des cartes en variant le volume, le débit, le ton de la voix. Sur un mode ludique et théâtralisé, on peut par exemple, proposer aux élèves de répéter en mimant un robot qui scande les syllabes, un escargot qui parle très lentement, une souris qui a une voix très aiguë, un ours qui a une voix très grave, un policier en colère, en chuchotant, etc. Les enfants s'approprient ainsi, tout en s'amusant, les sonorités des mots nouveaux).
Consigne 4: "Regardez et nommez" (L'enseignant se tait).

5- Proposer un jeu pour fixer l'acquisition du lexique. Veillez à proposer d'abord des activités qui développent la compétence de compréhension orale.
Exemple 1: Les élèves se mettent en rang deux par deux face au tableau sur lequel sont aimantées les cartes-images. Consigne (en langue-cible; par exemple, en anglais "Point to the apple!") : "Montre la pomme du doigt." Le plus rapide des deux premiers élèves à pointer la pomme a gagné et se range en bout de file tandis que le perdant s'assied à sa place. Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne reste plus d'élève dans une des deux files indiennes.
Exemple 2 : même organisation. Consigne (en langue-cible: par exemple, en anglais : "Jump to the lion!") : "Saute à pieds joints jusqu'au lion". Varier les consignes : "Saute à cloche pied jusqu'à la souris, marche à quatre pattes jusqu'au cheval, marche à reculons jusqu'au chien, marche en tourant sur toi-même jusqu'au chat, marche avec les mains sur la tête jusqu'au poisson, etc."
Exemple 3 : dictée. Aimanter les cartes-images au tableau et inscrire un chiffre sous chacune d'elle à la craie. L'enseignant nomme ensuite lentement les mots représentés sur les cartes dans un ordre aléatoire pendant que les élèves notent au fur et à mesure les numéros associés aux images dans leurs cahiers ou sur leur ardoise. Vérification collective.
Exemple 4 : (dans la cour de récréation ou dans la salle d'EPS), jeu du béret. Deux équipes d'élèves se postent en ligne face à face de part et d'autre de la salle. On attribue discrètement un des mots du lexique représenté sur les flashcards à chaque joueur de l'équipe A, puis les mêmes mots sont attribués de la même façon, aléatoirement, à chaque joueur de l'équipe B. L'enseignant prononce un des mots attribués. Le joueur de chaque équipe dont le mot est appelé court vers le centre de la salle où est posé le béret (ou foulard). Le premier des deux qui réussit à rapporter le béret à son équipe sans être touché fait gagner un point à son camp.

6- Proposer ensuite un jeu qui développe la compétence de production orale.
Exemple 1 : répète si c'est vrai. ("Repeat if it's true") L'enseignant désigne une des cartes aimantée au tableau et la désigne. Si le mot prononcé par le maître correspond à l'image, les enfants le répètent, sinon ils se taisent.
Exemple 2 : jeu du morpion ("tic tac toe" ou "knoughts and crosses"). On scinde la classe en deux : l'équipe des ronds et l'équipe des croix. Deux à deux, les élèves doivent nommer la carte que montre l'enseignant. Le plus rapide emporte le point pour son équipe et va dessiner le symbole de son équipe dans la grille (trois cases sur trois représentées au tableau) afin de faire une ligne, verticale, horizontale ou diagonale de trois signes identiques.
Exemple 3: Les yeux magiques ("Magic eyes"). Présenter les cartes en ligne au tableau. L'enseignant les nomme une après l'autre et invite les élèves à répéter. Puis, retourner une carte et faire recommencer la lecture d'images par les enfants (sensés pouvoir encore la voir grâce à leurs yeux magiques). Retourner progressivement une carte de plus à chaque lecture.
Exemple 4 : jeu de Kim ("Kim's vue"). Aimanter les cartes au tableau. Demander aux élèves de fermer les yeux ("Close your eyes"). Subtiliser une carte. Demander aux élèves d'ouvrir les yeux ("Open your eyes"). Leur demander de trouver la carte manquante ("What's missing?")

7- Proposer éventuellement dans une séance suivante un jeu pour développer la compétence de compréhension écrite.
Exemple 1 : distribuer aux enfants des cartes-mots correspondant aux cartes-images aimantées au tableau. Faire venir les élèves à tour de rôle au tableau et leur demander d'accrocher leur carte-mot sous la carte-image qui lui correspond.
Exemple 2 : loto ("Bingo"). Distribuer aux élèves des étiquettes sur lesquelles apparaissent les mots correspondants aux images représentées sur les flashcards. Leur demander d'en choisir quatre (ou six) et de les placer sur le bureau devant eux. Lorsque l'enseignant montre une carte-image, les enfants qui ont devant l'étiquette-mot qui lui correspond la retourne. Quand un élève a retourné ses quatre étiquettes (ou six le cas échéant), il lève le doigt et dit "Bingo!".
Exemple 3 : memory. On aimante au tableau les flashcards et les cartes-mots qui leur correspondent, face visible contre le tableau. Chaque élève, à tour de rôle, vient soulever deux cartes. S'il s'agit de la bonne paire, il la garde et rejoue. Si ce n'est pas le cas, il les replace au même endroit.

8- Lorsque les élèves maîtrisent certaines activités proposées en exemples ci-dessus, il est bon de leur demander de se substituer tour à tour à l'enseignant et de mener les jeux à sa place (par exemple pour le jeu du béret, le bingo, le jeu de Kim).

9- Veiller à ce que le lexique introduit grâce au support flashcards soit associé à une fonction langagière (par exemple, on peut associer le lexique de la nourriture à "J'aime…" ou "Je n'aime pas…", le lexique des vêtements à "Je porte…", le lexique du corps humain à "J'ai mal à…", etc, de façon à ne jamais perdre de vue l'objectif principal de communication ("parler de soi, parler des autres, parler aux autres de son environnement…").

10- Coller une enveloppe au fond du cahier de l'élève (ou accrocher une pochette plastique dans son classeur) dans laquelle seront consignés les vignettes (même dessin que ceux des flashcards mais de taille réduite) du vocabulaire acquis, reliées par thème par un trombone. Cet outil permettra de réactiver les connaissances : le vocabulaire acquis lors d'une séquence peut être utilisé en phase de révision lors de la séquence suivante.

Flash_cards_couleurs_chiffres

Sources : texte : http://www.primlangues.education.fr/php/suggestion.php?id_sug=869&type=5
              image : http://www.yourresources.co.uk/MFL.html

6 février 2009

Apprendre grâce à une vidéo

La vidéo a l'avantage de combiner image et son. Il est donc possible de l'étudier en premier lieu soit en s'appuyant sur ce qui est montré (et donc en enlevant le son), soit en s'appuyant sur ce qui est dit (et en cachant les images). Cela peut permettre aux élèves d'élaborer des théories sur ce qu'il se passe dans la vidéo dans le premier cas, et d'améliorer leur compréhension orale dans le deuxième cas. Ce travail est plus évident à mener en laboratoire de langue sur les ordinateurs, mais il est aussi possible de le faire en classe (le support sera alors un DVD ou une cassette vidéo).

3 février 2009

Apprendre grâce à une chanson

Enrichir son anglais à l'aide d'une chanson peut permettre d'améliorer la prononciation, la compréhension orale, d'enrichir la connaissance culturelle et historique d'un pays anglophone. Par exemple, l'étude de la chanson Sunday, Bloody Sunday du groupe irlandais U2 permet d'expliquer aux élèves les évênements auxquels cette chanson fait référence (treize manifestants pacifiques furent tués par des tirs de l'armée britannique, à l'issue d'une marche réclamant le respect des droits civiques en Irlande du Nord en 1972).

Source : Wikipédia

1 février 2009

Les droits et obligations du blogueur

Le blog est un site personnel créé sur Internet pour partager ses idées et ses centres d'intérêt : actualité, vie scolaire ou professionnelle, loisirs, rencontres amicales et amoureuses… Bloc-notes ou journal intime très apprécié des jeunes, il est ouvert aux commentaires interactifs de tous les lecteurs. Cependant, la liberté d'expression qui caractérise les blogs engendre parfois des dérapages. Et la responsabilité de l'auteur du blog peut alors être mise en cause.

Le blogueur : un statut d'éditeur
Tout blogueur, quel que soit son âge, est considéré comme éditeur d'un service de communication sur Internet et directeur de la publication (article 6, alinéa III-2, de la loi sur la confiance dans l'économie numérique). Ce statut lui impose plusieurs obligations.

Obligation de s'identifier
C'est généralement sous un pseudonyme que l'auteur du blog choisit de s'exprimer. Il doit néanmoins fournir ses nom, adresse, numéros de téléphone et adresse courriel au professionnel du réseau ou "hébergeur" qui assure la diffusion technique des informations. Le blogueur est tenu par ailleurs d'indiquer sur son site la dénomination ou raison sociale, l'adresse et le numéro de téléphone de cet hébergeur.

Droit de réponse
En tant que directeur de la publication, le blogueur doit rappeler sur son site que toute personne citée bénéficie d'un droit de réponse. Le demandeur dispose d'un délai de trois mois à compter de la publication du message pour solliciter ce droit de réponse.

Déclaration à la Cnil
Il est fréquent qu'un blogueur diffuse sur son site les nom, prénom ou adresse courriel de personnalités ou d'artistes en vogue. Ces données à caractère personnel sont protégées par la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004. Elles doivent donc être déclarées à la Commission nationale de l'informatique et des libertés. La déclaration se fait en ligne sur le site de la Cnil.

Une responsabilité pénale
L'auteur du blog ainsi que les personnes qui apportent leurs commentaires peuvent s'exprimer librement. Le principe fondamental de la liberté d'expression, garanti par l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, s'applique en effet sur Internet.Cependant les propos, messages et illustrations diffusés par les mineurs ou les adultes ne doivent pas porter atteinte aux droits des tiers.

Des condamnations pour les mineurs
Selon l'article 122-8 du Code pénal, les mineurs capables de discernement peuvent être condamnés pour les délits et contraventions qu'ils ont commis. Le juge saisi peut également prononcer des sanctions éducatives à leur égard. Sur le plan civil, la réparation du dommage causé par le mineur incombe aux parents, dès lors qu'ils exercent l'autorité parentale.Par ailleurs, les lycées et collèges doivent désormais annexer au règlement intérieur de l'établissement une charte d'utilisation des outils informatiques. Le non-respect de cette charte donne lieu à des sanctions disciplinaires comme l'exclusion temporaire ou définitive de l'élève de l'établissement.

Images et photos : autorisation obligatoire
Les blogueurs utilisent souvent des photos ou dessins pour animer leur blog. Mais des précautions s'imposent avant de publier ces illustrations.
Le droit à l'image
Lié à la vie privée des individus, ce droit prévu par l'article 9 du Code civil s'applique au blog. Son auteur doit donc demander l'autorisation des personnes concernées avant de publier leurs photos. Cette autorisation doit être donnée pour chaque publication. Reproduire une photo, déjà publiée sur un autre blog, sans l'accord de la personne photographiée est risqué si la personne porte plainte. Le juge saisi peut exiger le retrait immédiat de la photographie litigieuse.
Création artistique
Les œuvres littéraires et artistiques sont protégées contre la copie (diffusion du texte de livres ou reproduction de tableaux, par exemple) par les droits de la propriété intellectuelle. Dans ce domaine également, l'auteur doit avoir été autorisé par le créateur ou ses ayants droit à publier ses œuvres originales (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette démarche n'est cependant pas nécessaire pour les courtes citations de livres ou d'articles d'information, ou encore pour la publication de caricatures (article L. 122-5 du Code de la propriété intellectuelle).

Risques de diffamation : soyez attentifs !
Des propos excessifs, tenus notamment par des élèves à l'égard de leurs professeurs, ou encore des photos prises au moyen d'un téléphone portable et accompagnées de commentaires injurieux peuvent présenter un caractère diffamatoire. Il en est de même pour tout message qui serait un abus de la liberté d'expression.Il n'existe pas encore en la matière de jurisprudence spécifique. Mais ces comportements excessifs relèvent de la loi applicable aux publications écrites. En particulier, la diffamation, l'injure, les provocations et l'apologie du racisme sont visées par l'article 93-3 de la loi du 29 juillet 1982 sur la presse et s'appliquent aux blogs.

Contrôler régulièrement les contributions extérieures
Si les personnes diffamées ou les associations concernées portent plainte, ces infractions peuvent engager la responsabilité pénale ainsi que la responsabilité civile du blogueur. Il faut savoir que cette responsabilité s'étend aux commentaires apportés par les tiers. Pour éviter les poursuites, l'auteur du blog a donc intérêt à contrôler régulièrement les contributions extérieures apportées sur son journal personnel et à supprimer les contenus qui pourraient être préjudiciables.

Source : Les droits et obligations du blogueur, Dossier Familial

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